Le Snec-CFTC s’oppose aux modalités de délivrance de la nouvelle attestation remplaçant la certification intermédiaire de type BEP. Cette attestation ne devrait prendre en compte que les résultats scolaires, sans évaluation des savoir-être et savoir-faire professionnels, ni des aptitudes développées en période de formation en milieu professionnel.
Le Snec-CFTC demande une véritable certification qui s’appuie sur les compétences professionnelles de l’élève. Certification qui prendrait en compte notamment les situations des élèves en difficulté et qui leur permettrait des passerelles vers d’autres formations qualifiantes, comme les mentions complémentaires de niveau 3.
Le Snec-CFTC s’oppose également au calendrier des épreuves du Baccalauréat 2021 tel qu’il a été présenté dans les documents de travail transmis par le ministère.
Le Snec-CFTC demande :
- Le décalage des épreuves de spécialité aux 29 et 30 mars, pour la session 2021.
- Une véritable réflexion, associant les représentants des maîtres, sur l’organisation du calendrier des épreuves, pour les sessions futures.
- Que priorité soit donnée aux contraintes et exigences pédagogiques dans la fixation des calendriers futurs.
- Que le calendrier de Parcoursup s’adapte aux réalités pédagogiques plutôt que l’inverse.
- L’organisation des épreuves de spécialité sur un calendrier qui assure l’équité entre tous les candidats.
Le Snec-CFTC s’oppose, enfin, à toute expérience de mixité des publics qui imposerait une surcharge de travail pour les enseignants concernés, notamment lié aux suivis individuels des apprentis.
Le Snec-CFTC demande que la surcharge de travail soit reconnue contractuellement et prise en charge financièrement.
