Carte de la nouvelle spécialité NSI,

Numérique et Systèmes informatiques“, dans nos lycées dès la 1ère à la rentrée 2019-20.

Sur 44 établissements de notre réseau privé breton, seulement 20 seront habilités à la rentrée 2019.

La démarche de sélection, s’est uniquement basée par l’étude des IPR référents qui ont repéré les enseignants dans les établissements demandeurs, ayant de solides compétences pour démarrer cette spécialité d’enseignement dès la rentrée 2019.

Ils devront être déjà en capacité de l’enseigner, assumer ces heures de spécialité pour la première fois et ce tout en se formant en plus tout au long de l’année scolaire 2019-20, en présentiel et en distanciel.

C’est une exigence du Ministère de l’Éducation Nationale : tout établissement qui voudra conserver cette spécialité à la rentrée 2020, devra avoir les ressources en enseignants habilités.

La formation universitaire “assez conséquente” permettra d’obtenir la certification validée par la délivrance d’un Diplôme Universitaire (de niveau Master II) avec 5 semaines (ou 25 jours) de cours en université (UCO d’Angers pour le Privé) et des cours dispensés à distance par des MOOC, etc.

Par ailleurs, un référentiel national pour décliner les contenus de formation attendus, les niveaux de compétence à atteindre et les temps minimaux de formation est requis.

Le Rectorat exige que le cahier des charges de formation, établi par une commission des Universités, soit respecté. Si un établissement n’avait pas à la rentrée suivante d’enseignant ayant obtenu la certification universitaire requise, cet établissement perdrait la spécialité “NSI”.

Au terme de la rentrée 2020, il sera nécessaire que deux enseignants au moins soient en capacité d’assurer les niveaux de 1ère et de terminale en NSI.

Pour la rentrée 2019, le contrat d’origine du professeur (de Maths ou de Sciences physiques) sera regardé avec une certaine souplesse avec le maintien ou non du 1/2 temps dans sa discipline.

Cela ne devrait pas poser trop de souci au démarrage mais en cas de problème de ressource humaine disponible dans la spécialité, les services rectoraux analyseront au cas par cas la situation de l’enseignant selon l’établissement concerné et son contrat.

Pour l’instant cela ne concerne en 1ère que 4 h de cours hebdomadaires à dispenser par classe, mais ce sera 6 h en Terminale à la rentrée suivante.

L’idéal sera d’avoir à minima deux professeurs habilités par lycée pour assurer les 10 h en question sur les deux niveaux,

Pour préparer la montée en puissance des NSI à la rentrée 2020, les autres enseignants volontaires, devront commencer à se former aux NSI à partir du printemps 2019.

Ceux-ci à la différence de leurs collègues qui assureront déjà les 4 h de cours en NSI, seraient plus disponibles pour se former – en distanciel avec l’université – et pendant les petites vacances en présentiel.

Ils devront également obtenir avant la rentrée 2020 la certification par l’obtention du D.U en NSI, afin de l’enseigner.

A terme, le Ministère veut créer une filière de formation dans un grand nombre d’universités au ” Numérique et Systèmes Informatiques” avec la création d’un CAPES spécifique de cette discipline pour dispenser son enseignement en lycée : CAPES Numérique des Sciences Informatiques.

FORMIRIS

La formation des enseignants pour la rentrée 2019 se fera par le biais de la formation continue. Le financement se fera sur un budget fédéral. Un groupe inter-universitaire de réflexion sur la formation d’enseignants en informatique au lycée est chargé de la mise en place d’un DIU (diplôme interuniversitaire) : Enseigner l’informatique au lycée.

La Société informatique de France (SIF) estime que le volume horaire cumulé nécessaire pour l‘enseignement de l’informatique au lycée serait au minimum de 30 000 heures et pourrait dépasser les 50 000 heures. 3 000 professeurs au minimum seraient à recruter ou à former.

Le Snec-CFTC interroge :

–   Est-ce que le fait qu’un prof de maths enseigne un peu de programmation, quelques langages, un peu de hardware, dans le cadre de l’ancienne Spé ISN en fait un spécialiste d’informatique en tant que discipline constituée (concepts, notions, méthodes) ?

–  Comment sera géré le départ du collègue formé, par exemple dans un cadre de mutation, ou par nature imprévisible ?

–  Pour les collègues formés, y aura-t-il la possibilité de ne plus assurer cet enseignement (échéance, modalités, etc) ?

–   Y-a-t-il un volume maximal /minimal préconisé de ces enseignements dans le service d’un enseignant de mathématiques qui accepterait d’en assurer une part ?

L’annexe du BO pour la spécialité NSI